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Et toute la journée, cela continue ainsi... Ces huicholes sont infatigables ! Le soir, à la nuit, ils allument un feu et au son du même tambour tam-tam des groupes de huicholes commencentà tournée autour du brasier en trottant et se tenant par le bra, faisantun entrechat de temps en temps. Les jeunes paraissent y prendre un grand plaisir. Nous partons sans voir le sacrifice du taureau qui doit avoir lieu avant le lever du jour, dans le sang duquel les huicholes tremperont leurs flèches. Le fêtes de ce genre occupent une grande partie de la vie des Huicholes, pour qui elles sont l'occasion de réunions, car autrement ils vivent très éloignés les uns des autre, dans des rancherias perdues dans les montagnes, volontairement très loin de tout. Ils n'aiment que l'espace, sont semi-nomades (changement facilement de place leur rancheria) et chasseurs (à l'arc ou au lasso). L'élevage n'intéresse que qqs. rares ["cuarterones ?] (métis de Huicholes) ; l'idée même de profit, gain ne les effleur pas. Aussi d'immense pâturages sont-ils couverts d'une herbe de 2 ou 3 m de haut. Ils ne veulent m^me pas les louer aux mexicains dont ils se méfient (à qq. exceptions près, comme D. Pedro Villalebos, de Balanos, qui est leur ami). [planche photos n°20] Du temps de Cardenas, ils firent une visite au Président (dont on connaît les détails par l'interprète de Balanos) : ils lui demandèrent de pousser sa chaise, plus et plus jusqu'à ce qu'il leur dît qu'il était contre le mur