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chez M. Le Gall, l'instituteur de St Martin |
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− | fille Eugénie, qui fut une de mes |
+ | fille Eugénie, qui fut une de mes passion |
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nouvelles. Et je me rappelle aussi notre voyage |
nouvelles. Et je me rappelle aussi notre voyage |
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à la Salette, dont la silhouette se dresse |
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devant mes yeux au dessus des bois, derrière |
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le couvent de St François. Je tourne |
le couvent de St François. Je tourne |
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− | à gauche vers Ploujean : route |
+ | à gauche vers Ploujean : route mouillée |
grands ombrages. Le mur du parc de Champagny |
grands ombrages. Le mur du parc de Champagny |
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« que l'on suit indéfiniment jusqu'au |
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− | j'évoque Allard, |
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des Vosges, Gaston Paris, mort hélas ! et qui |
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J'arrive chez Anna vers les 5 h 1/4. La |
J'arrive chez Anna vers les 5 h 1/4. La |
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théâtre local sont remisés sur les poutres. |
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Le jardinet soigné, fleuri, avec des blocs |
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− | de quartz blanc entassés en forme de cairn |
+ | de quartz blanc entassés en forme de cairn |
− | + | d'où jaillissent des géraniums, tout annonce |
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la poétique cousine. Jadis elle s'écriait |
la poétique cousine. Jadis elle s'écriait |
Version actuelle datée du 9 avril 2019 à 12:03
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fois. En longeant le quai (où presque tout ce qui restait des Lances a disparu) je me rappelle soudain, avec une intensité singulière, ma première arrivée à Morlaix, avec Papa et maman, un soir de Foire haute, et la bohémienne qui avait voulu se jeter dans la rivière, et les jours passés chez M. Le Gall, l'instituteur de St Martin des Champs, avec sa femme Adèle et sa fille Eugénie, qui fut une de mes passion nettes d'enfant et dont je n'ai plus eu de nouvelles. Et je me rappelle aussi notre voyage à la Salette, dont la silhouette se dresse devant mes yeux au dessus des bois, derrière le couvent de St François. Je tourne à gauche vers Ploujean : route mouillée grands ombrages. Le mur du parc de Champagny « que l'on suit indéfiniment jusqu'au bourg. C'est plus landlord que tous les parcs de landlords irlandais. Je songe à tous ceux que nous étions, suivant cette route, le jour de la fête de Ploujean ; j'évoque Allard, aujourd'hui préfet des Vosges, Gaston Paris, mort hélas ! et qui jouit tant de la vue de ce beau pays ombreux.
J'arrive chez Anna vers les 5 h 1/4. La classe est finie. Plus personne dans la cour, ni sous le préau où les accessoires du théâtre local sont remisés sur les poutres. Le jardinet soigné, fleuri, avec des blocs de quartz blanc entassés en forme de cairn d'où jaillissent des géraniums, tout annonce la poétique cousine. Jadis elle s'écriait