Différences entre versions de « 4:46:3622 »

De Transcrire
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
Ligne 6 : Ligne 6 :
 
d'un pourceau ce fut un petit chien que l'on
 
d'un pourceau ce fut un petit chien que l'on
 
y trouva. Moqueries du marchand qui se met
 
y trouva. Moqueries du marchand qui se met
à battre le paysan à cous de sac, et celui-ci se
+
à battre le paysan à coups de sac, et celui-ci se
 
lamente :
 
lamente :
   
 
Deuz a dri porc'hellik en evoa bet ma gwiz,
 
Deuz a dri porc'hellik en evoa bet ma gwiz,
Ma mije bet evit-he niver poellado piz
+
Me mije bet evit-he niver poellado piz
 
Ar c'henta zo êt gant al louarn
 
Ar c'henta zo êt gant al louarn
 
An eil nefoa foueltr tarn scouarn
 
An eil nefoa foueltr tarn scouarn
An drivet a zo êt da gi
+
An drived a zo êt da gi
Sethu 'r proft a gemerer breman deuz ar gwizi.
+
Sethu 'r proft a [gemerer?] breman deuz ar gwizi.
   
 
Il se met alors à se plaindre de sa femme qui
 
Il se met alors à se plaindre de sa femme qui
Ligne 25 : Ligne 25 :
 
Vers [1836?], papa se trouvait souvent chez
 
Vers [1836?], papa se trouvait souvent chez
 
son oncle Philippe Le Bras, aubergiste, et là
 
son oncle Philippe Le Bras, aubergiste, et là
venant le sacristain de Plestin, François Le
+
venait le sacristain de Plestin, François Le
 
Jeune, un semi-lettré, qui lisait un mystère
 
Jeune, un semi-lettré, qui lisait un mystère
 
breton tiré de la vie de Gallien. Cela se passait
 
breton tiré de la vie de Gallien. Cela se passait

Version du 19 octobre 2018 à 20:11

24 Le sujet était que ce paysan, Efflam, avait été envoyé par sa femme vendre à la foire de Morlaix, un porcelet qui était enfermé dans un sac. Quand le sac fut ouvert, au lieu d'un pourceau ce fut un petit chien que l'on y trouva. Moqueries du marchand qui se met à battre le paysan à coups de sac, et celui-ci se lamente :

Deuz a dri porc'hellik en evoa bet ma gwiz, Me mije bet evit-he niver poellado piz Ar c'henta zo êt gant al louarn An eil nefoa foueltr tarn scouarn An drived a zo êt da gi Sethu 'r proft a [gemerer?] breman deuz ar gwizi.

Il se met alors à se plaindre de sa femme qui lui avait mis un tas d'écheveaux de fils « etre Kep ha toën » (entre le chevron et le toit) et qui n'avait pas pu en tisser un toile. En somme c'étaient les doléances d'un Fanch Kouer à qui sa femme joue de mauvais tours.

Vers [1836?], papa se trouvait souvent chez son oncle Philippe Le Bras, aubergiste, et là venait le sacristain de Plestin, François Le Jeune, un semi-lettré, qui lisait un mystère breton tiré de la vie de Gallien. Cela se passait le soir après souper. Il n'y avait pas alors de règlement pour la fermeture des auberges, il n'y avait même pas de gendarmes à Plestin à cette époque, et l'on restait fort avant dans la nuit écouter le lecteur qui déclamait sur le ton des