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24 Le sujet était que ce paysan, Efflam, avait été envoyé par sa femme vendre à la foire de Morlaix, un porcelet qui était enfermé dans un sac. Quand le sac fut ouvert, au lieu d'un pourceau ce fut un petit chien que l'on y trouva. Moqueries du marchand qui se met à battre le paysan à coups de sac, et celui-ci se lamente :

Deuz a dri porc'hellik en evoa bet ma gwiz, Me mije bet evit-he niver poellado piz Ar c'henta zo êt gant al louarn An eil nefoa foueltr [tarn?] scouarn An drived a zo êt da gi Sethu 'r profit a [gemerer?] breman deuz ar gwizi.

Il se met alors à se plaindre de sa femme qui lui avait mis un tas d'écheveaux de fils « etre Kep ha toën » (entre le chevron et le toit) et qui n'avait pas pu en tisser une toile. En somme c'étaient les doléances d'un Fanch Kouer à qui sa femme joue de mauvais tours.

Vers [1836?], papa se trouvait souvent chez son oncle Philippe Le Bras, aubergiste, et là venait le sacristain de Plestin, François Le Jeune, un semi-lettré, qui lisait un mystère breton tiré de la vie de Gallien. Cela se passait le soir après souper. Il n'y avait pas alors de règlement pour la fermeture des auberges, il n'y avait même pas de gendarmes à Plestin à cette époque, et l'on restait fort avant dans la nuit écouter le lecteur qui déclamait sur le ton des