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En 1947 nous étions partis aux terres salées les animaux étaient biens, les gens aussi, et étaient contents.
Au retou nous sommes revenus à ASAKARAYT il y avait tellement de gansi que les gens ne savaient même pas que faire : les femmes étaient nerveuses de ce gansi. Nous avons campé la un long moment.
Alors il y avait le recrutement des élèves, qque chose que les nomades ne veulent pas.
Le chef étaient au courant, mais pas les parents ni leurs enfants.
On ne connaissait même pas les Français ; les Européens ; ce sont seulement nos parents qui les connaissent.
Le commandant de la subdivision a alors envoyé des goumiers et le chef pr trouver des élèves : chaque fois qu'ils rencontrent un enfant qui conduit son troupeau, il le prend et ils laissent le troupeau qui se perd
Un jour c'était mon tour de garder les animaux, j'étais avec un forgeron, dt j'ai oublié le nom - Nous sommes venus à la mare, les animaux étaient bien rassasiés et bien groupés = le forgeron était de la fraction des Mohamed des [Tagelaou ?]
Les animaux étaient bien groupés : je trais du lait, j'amène du lait au forgeron et je lui dis d'aller chercher à manger chez les femmes, càd du gansi préparé = alors le chef et des goumiers sont venus : je ne sais pas ce qu'ils cherchent. Or ils me cherchaient.
Moi ne sachant pas qu'il y avait recrutement = mais je n'avais pas tellement confiance en eux : le chef m'a demandé sur mes parents, si j'étais le fils d'un tel et d'une telle = pour me tromper il me dit "monte derrière moi sur ce chameau pour me montrer le campement j'ai pas voulu. Je lui ai dit "voilà le campement là-bas".