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De Transcrire
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Poitiers le 8 août 1902

Cher Monsieur et ami. Vous êtes réellement bien aimable de vous interesser à ma santé ce qui ne m'étonne pas et puisque vous le désirez je vais vous en dire un petit mot. Dans la nuit de dimanche à lundi j'ai été pris d'une crise d'étouffement causée par un commencement de congestion pulmonaire. J'ai été très fatigué et depuis je ne sors pas de ma maison en bois. Aujourd'hui sans être encore complètement remis je vais bien mieux et ce qui vous le prouve c'est que je dicte ces quelques lignes à mon aimable camarade M. Dupré qui a gardé un si bon souvenir de vous et des votres. - [illisible] de vous dire combien vivement j'ai regretté de ne pas m'être trouvé avec vous ces derniers jours. Vous me dites que tout va bien aux Bouchauds ; j'en suis heureux ; vous m'apprenez aussi que vous venez de mettre une équipe pour fouiller les substructions situées dans votre bois en haut du théâtre. Laissez-moi vous dire bien simplement que si j'avais eu le plaisir de vous accompagner l'autre jour je vous aurai exposé les doutes que j'éprouve au sujet de ces fouilles qui je le crois ne fourniront que bien peu d'objets attendu que d'après le plan dressé par M.