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Poitiers le 13 juillet 1904

Mon cher Directeur et très honoré confrère

Vous devez trouver bien extraordinaire mon silence envers vous après les bontés dont vous avez daigné m'entourer pendant le Congrès de l'année dernière ; mais laissez moi vous dire qu'il n'y a absolument rien de changé chez moi envers vous et que je vus conserve une bien sympathique reconnaissance. Les causes réelles de ce silence prolongé ont été : la fatigue, le travail, l'écoeurement que me produisent les circonstances actuelles. Je viens de recevoir l'épreuve que vous avez eu la bonté de m'envoyer de mes bas-reliefs religieux. Je viens de la corriger et l'expédier par le même courrier à l'imprimeur en le priant de m'en faire un tirage à part de 50 exemplaires en se conformant aux usages de notre Société. D'ici peu de jours, je vous enverrai un exemplaire de la seconde éd. revue et commentée de mon étude som. du baps St Jean de Poitiers. Vous y trouverez de nombreuses importantes adjonctions que j'y ai jointes depuis la visite si curieuse que m'a fait en sept dernier M. le C.te Robert de Lasteyrie. Par discrétion, je n'ose vous narrer par là même cette singulière visite ; qu'il me suffise de vous dire qu'il m'a été facile de constater que ce Mr, ... ... de l'Olympe archéologique de France n'a de considération que pour les archéologues qui se mettent modestement à ses pieds. (rayé : et qu'il semble s'imaginer que les travailleurs