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Poitiers le [illisible] mai 1899
Mon cher Maître et ami
Pendant le séjour que je fis à Paris vers la fin du mois dernier pour une communication à l'Académie des Inscriptions, j'ai appris que vous étiez gravement malade. Je serais très certainement allé vous voir si on ne m'avait dit que les médecins interdisaient toute visite. Depuis, je n'ai cessé de m'informer de l'état de votre santé et j'apprends aujourd'hui avec joie que vous êtes en pleine convalescence. J'en rends grâce à Dieu et je me permets à cette occasion en vous félicitant de votre rétablissement, de vous adresser l'expression de mon affectueuse sympathie.
Mes respectueux souvenir à Mme de Lasteyrie