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25 juillet 1882
Hélas ! mon cher Père, je ne puis songer en ce moment à m'absenter malgré le désir que j'en ai et même le besoin, car je suis très fatigué. Il me faudrait un changement d'air et du repos ; mais je vais être dans deux jours à la tête de mes trois neveux qui arrivent en vacances. Ma mère qui devait les prendre avec elle et les garder à la campagne, hésite à cause de sa santé. Je vais donc être forcé de devenir père de famille pendant 2 mois. Adieu les voyages et les déplacements ! Si je n'en avais qu'un je ferais certainement un petit tour avec lui, mais avec trois gaillards, c'est moins facile et surtout, plus coûteux. Pardon de ces détails tout à fait intimes, ils vous feront comprendre mon immobilité actuelle.
J'ai à vous remercier bien vivement de votre