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Ce milliaire n’a jamais, je crois été signalé par personne jusqu’ici ; mais j’en ai remis un estampage pris par la [illisible] et séché au feu à M. de Villefosse (il n’est donc pas bien bon), avec un grand nombre d’autres estampages de bornes poitevines. Consultez la donc à Paris ; [illisible] pouvait vous être agréable je vous envoie le croquis et les notes que j’avais prises en 1883 de cette antiquité si mal traitée. J’en garantis l’exactitude, et de plus l’original dont je n’ai pu obtenir du propriétaire la désaffectation, existe dans sa cour de ferme à peu de distance d’un four à pain. Si je ne vous en ai pas parlé jusqu’ici c’est que je n’y ai pas songé, et que je viens hier seulement de trouver ce croquis parmi mes notes archéologiques. Vous allez, je crois, cher Lieutenant, prendre dans quelques jours un congé et vous rendre à Paris. Soyez donc assez bon de me dire, par un mot, si vous vous arrêterez à Poitiers et me désigner à l’avance la date de votre passage.