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maïs (avec les troncs apparents) et élevages, "cercados" par les métis. On s'arrête à la nuit tombante, au retour, dans le rancho d'un métis, qui a un très grand verger de pommes, poussant très bien, mais à l'état 1/2 sauvage (bcp trop petites et de peu de valeur commerciale) ; qui les a plantés, et pourquoi ? ce don Odilon Silva - qui vient d'en-bas et a acheté le rancho - nous offre, avec ses pommes, de grands verres de lait.

19 sept. Départ pour Norogachic par des bois + ou - dégradés, parfois massacrés (et assez récemment). Assez nombreux défrichements, beaucoup plus qu'au sud, vers la route Durango-Mazatlan par ex. : l'existence ici (et non là) d'une main d’œuvre indigène exploitable est certainemt la cause qui a attiré les métis, cultivateurs ou éleveurs. Un troupeau conduit par 2 cavaliers : métis à bride et éperons, 1 indien dans selle ni frein. Rochiachic, ds des prairies vertes. Norogachic ds une vallée herbeuse entourée de hauteurs rocheuses, plus ou moins couvertes de pins (de loin en loin sur le plateau on voit de ces dépressions herbeuses, généralt occupées par qqs. cases indigènes - ou par une ou plusieurs maisons de métis qui les en ont rejetés). Un ruisseau ; qqs. grands arbres, frênes ou autres ; qqs. cases et maisons ; une famille indigène en déplacemt. La mission : le P. Ochoa (le P. Lionnet est à Chihuahua) Sorte de petit cloître. L'internat. L'église en reconstruction.

Retour. Coucher à Rochiachic, dans une auberge de métis. Des cavaliers métis, avec selles et tout un équipement de cuir. Nuit très fraîche.

20 sept. Départ par des bois dégradés. (bardeaux pr les toits et clôtures) - moins qd pays plus accidenté. Ns achetons leurs "fajas" ou ceintures à des indiens qui travaillent à la route.

La petite route, bien meilleure, de la mine de la Bufa, qui apparait, impressionnante, dans le fond d'un énorme canon !

Déjeuner dans un bistrot métis, en haut.