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brodées qui leurs servent de corsages : animaux, aigles bicéphales...etc. lettres parfois, et même inscriptions telles que "ron blanquita", "licor"...etc. dont visiblement elles ne comprennent pas le sens ! - car elles ne parlent pas l'espagnol. Une tortue de mer haletante est renversée, la tête sur un billot de bois, prête au sacrifice.
Encore une autre île, au joli sable fin qui émerge à peine au dessus de l'eau. Les mêmes cases au milieu des cocotiers. des canots creusés dans un seul tronc. Là une école de maçonnerie. Un homme et une femme pilonnent du riz alternativement dans un mortier. Un appareil très primitif fait de grandes branches dont le balant écrase la canne à sucre dont on introduit dessous les morceaux, me dit-on. De petits pores dans des enceintes de poupées en roseaux, sur le sable...
Une autre toute petite île du même genre, moins boisée.
Le départ en avion. Atterrissage sur le continent sur une vaste piste goudronnée américaine, de la guerre, envahie par l'herbe : deux hommes remettent des boîtes où ils ont recueilli des moustiques - ce pour la lutte contre la fièvre jaune, me dit-on. Puis le survol de ces bois intacts ; de l' autre côté de la sierra des raffales de pluie et de brouillard. Les défrichements dans le mauvais temps. Panama.
Déjeuner avec [Delage ?] au cercle militaire américain. Villancas
9 septembre 56. Départ avion pour Mexico La côte. des bois. Une vaste baie et plaine en partie habitée et défrichée.
Au dela immenses forêts intactes.
Puis les petits champs du Costa Rica verdoyant. A nouveau de vastes forêts puis les lacs du Nicaragua, avec un beau volcan dans l'île de et un autre magnifique, cône parfait au cratère plein