7:54:5188
rivée par divers temples antiques (pourquoi ce style ?) qui doivent être des édifices publics mais ne sont pas toujours achevés - à moins qu'ils soient en ruines. Mais tout le centre garde du caractère, avec ses rues très étroites à fenêtres andalouses où on rencontre même de temps en temps quelques indigènes en costumes très colorés.
Un peu de plaine. Quelques villages blancs. Une grande église de pierre. Totonicapan : dans une vallée entourée de montagnes : il y a déjà une foule d'indiens au costumes pittoresques, où domine le rouge. Ensuite lente montée au flanc de "barrancas" boisées et vertes, avec parfois de petits champs en terrasses. On monte toujours au milieu des arbres, parfois énormes. La montée est très longue ; les arbres s'espacent ; le "zacaton" apparaît en grosses touffes. Le froid devient vif malgré le soleil de 1 h à 2 h de l'après-midi. Toujours des "barrancas" boisées en contrebas et des horizons montagneux et verts.
Pays fort pittoresque, mais bien peu propice à une exploitation moderne, en dehors peut-être des bois qui semblent en partie vierges et plus anciens et plus gros qu'au Mexique.
Après cette montée interminable qui nous mène peut-être à 4 000 mètres dans de hautes prairies froides semées d'arbres tordus, on redescend vers de grands horizons où s'allongent des sierras, bientôt toutes couturées de cultures malgré l'altitude.
Solola vers 4 h. Le marché se termine. Nombreux indiens à la large culotte