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120 8 juin Inauguration exposition peinture française à l'IFAL. Présentation excellente par D. Jorge Romero Brest (Prof. Université Mt Video Callas 555 B. Aires) (caractéristique de la peinture française : c'est qu'elle n'exerce aucune contrainte, [en exclusive ?], comme souvent ailleurs. En France tous les genres intéressent et chaque peintre s'y sent chez lui (d'où très nombreux étrangers). Autre caractéristique : la peinture française est un grand courant continu, avec un sens de l'équilibre peut-être classique. Par contre peu ou pas de très grands noms comme Raphaël, Titien, Rembrandt, Velazquez... Mais des écoles, des ensembles, plus que des génies isolés. [cf article FCR ?] Justino Fernandez n'est pas venu, car pour lui il n'existe qu'une seule peinture, la mexicaine de la Maza non plus, il n'est même pas venu à la maison après avoir accepté ! Fausseté de ces gens ? Par contre Siqueiros était là, et naturellement Tamayo. Quant à [Usigli ?] (qui n'est pas venu), il a attaqué la décadente Europe le matin même dans Excelsior.

16 juin Dîner chez l'arq. Luis Gomez (Thiers 154 tel. 119477) Vu Téodore Amorlinesse et le lic.Fco A. Casasus [(illisible)]. Celui-ci me dit qu'au début le réseau des communications a été mal conçu, parce que presqu'exclusivement longitudinal, orientant le pays vers l'étranger, et ne mettant en communications que des régions de mêmes caractères et productions, facilement seul l'exportation de qqs produits miniers de la [illisible]. L'intérêt du pays exige au contraire en 1er urgence des communications transversales, entre les côtes, grosses productrices, et le plateau centre démographique. C'est ce qui est en train de se réaliser.

20 juin Dîner chez David Alfaro Siqueiros. Jolie maison à Tlacopac, vieux village en terrain accidenté, noyé dans les quartiers résidentiels et faubourg de Sn Angel. Puissance de travail de S. L'architecte Carlos Lazo (économiste aussi).

30 juillet Conférence à l'IFAL de Siqueiros "50 ans de peinture mexicaine". Ici les peintres ont été des hommes d'action, qui ont pris part activement à la Révolution. Ils ont voulu ensuite exprimer leurs idées faire une oeuvre éducative, sur les murs (comme jadis les peintres qui étaient au service de l'idée religieuse et de l'église). Ils étaient payés 2 ou 3 pesos le mètre carré.