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Une vaine recherche de chevaux nous a mené dans diverses maisons, qui, toutes ont une sorte de petit autel, avec des images pieuses et des cierges, couvert de cempuasuchiles et d' offrandes aux morts : personnages en sucre, fruits "pan de muerto" et gâteaux, aliments divers. Les gens très accueillants et braves.

Domingo 2 novembre. La messe à 6h 1/2 du matin : l'église bondée de paysans ployés dans leur sarapes de couleur, de femmes aux "rebozos" généralement de tons bleus (au lieu de gris comme à Mexico) tous très propres, et comme aisés.

Le Popo, majestueux avec sa calotte blanche, se dresse au dessus des bois (d'où émergent qq. clochers). Nous montons à l'église du "Pantéon" (à 10 minutes) peinte en bleu pâle et rose, entourée de cyprès, avec le Popo éclatant derrière..

Départ 11h par le camion. Atlixco. Baignade et molé sur la place.

Retour moto de la Torre (San Francisco Acatepec (-> un curieux Santiago à cheval) éclatant. Tonantzintla) Mexico à la nuit.

3 novembre. Jour des morts - Vu IFAL M. Ubac (venu pour connaitre restrictions) Vu M. Carlos Duprat (Buentono ?) me dit :

- ici la polygamie subsiste très généralement et est même reconnue implicitement par la loi (vu quand meurt un ouvrier, au début M. D. donnait la petite somme prévue à sa veuve suivant l'état civil mais fut obligé de reverser ensuite à une série d'autres femmes qui se présentaient, puis ribambelle d'enfants. C'est une chose admise, au grand jour Les diverses femmes vivent du reste en bon ménage (quand cohabitent). Quant aux "gros", comme Maximino Av. Cam°, eux aussi foule de femmes un peu partout, au vu et su de tous.

- [la suite des criados :] on ne peut acheter le tabac que par l'intermédiaire d'un monsieur qui est lié avec une série de "partidarios", paysans producteurs (lui-même étant souvent producteur) avec qui il s'arrange, qu'il aide et nourrit quand ils en ont besoin.