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Du haut du cerro, avec une jolie chapelle colorée, la campagne (aussi cultivée que celle d' Europe), les volcans et, à l'opposé, la ville ancienne avec ses "cuadras" régulières, ses églises, ses portales de maisons.
Comme le camion n'a pas d'heure fixe
de départ pour Tochimilco nous prenons un taxi.
1er village de ....., du type indigène plus ou moins pur : sortes de chemins creux avec les maisons dispersées dans les grands arbres et les vergers. Une jolie petite église ancienne, avec façade populaire et son cimetière plein de fleurs. Un arbre énorme et petite chapelle sur petite place.
- Arrivée à Tochimilco sur premières pentes du Popo : ce même genre de village - bois (cf. Malinalco, Chimalhuacan... etc.), qui ne devient plus "castillan" que tout près de la vaste place carrée, avec qq. portales et maisons de couleur aux tons chauds, ses grands arbres sous lesquels se tient le marché (fleurs des morts, animaux et "muertitos" en sucre pour les offrandes, cierges...), sa vieille fontaine XVIe à huit jets, son enceinte en bois pour les "jaripeos"... ? y que mas ?! Au dessus, séparé par une bande de maisons, le monastère, sévère, avec chemin de ronde tournant le dos au village (l'atrio est de l'autre côté), et le dominant, avec ses édifices annexes derrière une muraille percée d'une seule porte : on croirait entrer dans une citadelle !
- Le vieux curé, souriant et "socarron", qui vient de perdre son vicaire (+) et partira demain tôt à cheval pour dire sa 2e messe à x lieues de là. Toute une famille vit dans le vaste édifice avec lui. On nous assigne une vaste pièce qui donne sur le vieux cloître, patio à arcades, où les habitants viennent chercher de l'eau bénite dans la "pila", y jetant ensuite leurs aumônes.
Le rosaire dans la puissante église aux hautes voûtes gothiques en étoile. Le soir le Popo se découvre au clair de lune, du haut des voûtes de l'église tandis que sur la grande place tout s'est éteint et qu'on n'entend même plus aboyer les chiens dans le vaste village endormi dans la paix.