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[indiqué sur la page de l'agenda portant la date du mercredi 18 mars]

Levés, ce matin à 7 heures, après une meilleure nuit que celle d'avant-hier où la chaleur nous avait empêchés de dormir, - Mary ayant, cette fois-ci, laissé ouverte la porte de notre chambre qui nous a du moins laissé une suffisante provision d'air, nous avons pour la première fois breakfasté en compagnie de Francis, d'Anne et de Francis, parce qu'ils ont projeté depuis hier de recommencer, avant de quitter Luxor, la fameuse chasse au loup-garou. Le tourisme, si crédule, commence à rendre ces fellahs des environs des lieux d'escales, singulièrement ingénieux, sinon roublards. Et ils y trouvent leur profit. Quand on pense que le fameux Moussa avec ses serpents domestiqués, arrive, parait-il, à se faire tous les jours qque dix ou douze livres Egyptiennes, de telle sorte qu'il compte aujourd'hui pour un des plus riches citoyens de Luxor ! ... En tout cas, voilà nos chasseurs partis à âne, avec Franck qui n'en manque pas une et avec Saleh qui goûte également ces manières de vacances un peu extérieures à son métier de drogman. Ns, pendant leur absence, nous essayons de lire, dans la chaleur qui déjà s'épaissit et d'écarter les mouches, les terribles mouches, minuscules, mais impitoyables qui ne cessent de nous harceler, comme pour nous rendre moins cuisant notre regret de nous éloigner de Luxor (V. 24 Janv.)