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54 généralement décoré de faïence ou de marbre ou peint de couleurs éteintes. Toujours des gardiens arabes, plus ou moins loqueteux et à mines de bandits à la porte pour vous passer les énormes babouches jaunes et les lacer (jaune, serin, en général). Le sol de la cour ici, très détrempé par les pluies récentes, mais déjà suffisamment séché pour que le sol vous craque sous les pieds. On y répandra du sable pour le dernier vendredi du Ramadan. C'est ici, à travers le quartier pouilleux et en ruines que nous nous rendons à l'église Copte (V. mon gd carnet rouge)
Continuation du 25 mars. La distinction entre tombes de sultans et tombes de sultanes, c'est que celles-ci, sur le pilier qui les surmonte ont une couronne, tandis que les autres ont un tarbouch. Le gardien qui nous suit tient à nous montrer un chapitre du Coran (couràn) écrit sur parchemin de la propre main de je ne sais quel sultan. Quand nous regardons la sortie, à gauche petite cour où sont les tombeaux des serviteurs de la famille royale. En avant de la mosquée au cimetière, une petite maison any simple où les membres vivants de la famille viennent parfois, quand le cœur leur en dit, passer la journée dans le voisinage immédiat de leurs morts. Les ruelles étroites, les sharias portent presque toutes des noms
[indiqué sur la page de l'agenda portant la date du mardi 17 février]
Allé cet après-midi pour mon dernier essayage chez Lesourd. Mary est enchantée du costume : j'ai donc trouvé un tailleur parisien à son goût et à mon goût.
d' " emam " ou imams, comme ns prononçons.
Nous revenons dans le soir. Ns voudrions entendre
la prière tomber du haut d'un minaret et nous
nous arrêtons pour cela près d'une mosquée, mais
nous attendons en vain. L'appel, cette fois, parce
que soir de ramadan, a été lancé à l'intérieur
et nous revenons tout simplement au bateau.