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De Transcrire
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53 d'abord, à notre droite et à notre gauche, court une espèce de cloître soutenu par des colonnes à chapiteaux, évidemment empruntées avec violence aux églises coptes. A gauche 2 colonnes très rapprochées laissant à peine assez d'espace pour qu'un homme assez maigre puisse passer entre les deux. C'est un exercice auquel on avait l'habitude de se livrer, pour démontrer qu'on avait le droit de son côté. Une épreuve de Ste Yves de la Vérité, somme toute). On les a aujourd'hui entourées d'un grillage de fer, parce qu'il y a des gens qui ont été complètement enserrés entre les deux colonnes. La même opération a été faite de l'autre côté de la cour immense à une des colonnes près de l'escalier montant à la chaire pour une superstition que je ne me rappelle pas en ce moment, et elle a été faite aussi aux deux petites colonnes d'une niche, à gauche que les gens venaient lécher avec la langue à un endroit donné, persuadés que cela les guerissait de toutes maladies : les langues avaient fini par percer deux trous ovales. C'est vers 1812 que l'on mit ordre à ces pratiques. Le dernier vendredi du ramadan, la foule se précipite à cette mosquée, la plus ancienne du Caire et on est obligé d'y enfermer un bataillon pour tacher de maintenir l'ordre, car il y avait fréquemment des gens écrasés. Qui tombait était broyé et ne se relevait plus. Caractéristique de ces mosquées, c'est que ce sont des temples en plein air : une vaste cour, avec la fontaine aux ablutions et au fond une vaste colonnade dont les piliers sont reliés entre eux dans toutes les directions par de minces poutres de bois : vaste charpente au-dessus, et nattes de paille sur le dallage pour la prière des croyants l'escalier, la chaire d'où le Scheikh de la mosquée prêche, et le mihrab, en forme de haute niche