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49 les aïeules de celles de Gizet. Plus loin une dépression et sur une éminence voici la maison de Mariette que je ne salue pas, sans émotion. Rien de plus primitif. Une grande verandah close de bois s'ouvre vers le Nord. Aujourd'hui des garçons y servent à boire et à manger aux touristes et mon guide, à mon grand regret, éprouve le besoin de prendre de quoi s'offrir un debut de lunch en passant. Il m'a vu sortir de la monnaie égyptienne pour payer d'une piastre une petite lampe romaine et un debris d'albâtre que j'avais fini, à force de le harcelé, par acheter à un Arabe qui m'en avait d'abord demandé 2 shillings. Mais je refuse en disant c'est affaire à Saleh et que je vais en parler à Saleh. Alors, mon homme de protester : - Oh ! non ! non ! n'en dites rien. Cette mendicité déguisée vous gâte ces gens dont la courtoisie d'abord vous conquiert par un je ne sais quoi de naturellement chevaleresque. Sur la mastaba de Thy, que nous visitons, et sur le serapeum où nous contemplons au moins un des énormes sarcophages en pierre bleuâtre et polie du Boeuf Apis, je ne consignerai rien ici. Tous les renseignts nécessaires sont dans le guide. Mais je noterai qu'il ne fait pas aussi chaud dans ces cryptes qu'on le prétend. Peut-être il est vrai, étaient-elles rafraîchies par le vent qui soufflait au dehors. Nous remontons en voiture pour rentrer par le même chemin : aux abords du village une fillette d'une dizaine d'années, au teint basané, couleur d'ivoire, aux traits purs et charmants, aux yeux très beaux, au sourire exquis sur des dents saines et fines, - une Européenne, eût-on dit, - me réclame un baschich d'un air tellement séduisant que j'eusse volontiers succombé à un manquement à la règle. Elles reste en moi comme une délicieuse incarnation de la jeune Egypte. - Beaucoup d'enfants aux têtes délicieuses, d'ailleurs et qui vous disent daïda si gentiment. Qques gouttes de pluie ont commencé