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Un graffiti sur le temps élevé par Ramsès II à son père Seti : C. VIDUA 1820, - à Edfou.

Parmi les arbres d’Égypte, à noter l'espèce d'acacia à feuilles grêles et à longs piquants qui s'appelle un mimosa ici et dont le nom est, en effet, mimosa nilotica. Le palmier dattier (nakhl) avec ses dattes (balah) ; le sycomore avec son fruit [gimmeiz ?], les orangers (bortugan) ; le tamaris (tarfa), le carob ou locust-tree (kharoub), le dour palm (dûm) ; l'acacia, ou mimosa keblek qui est d'introduction récente et qu'on trouve tout le long des avenues du Caire et le long des routes.

A Dendérah, le temple de Vénus- Hathor que Loti a décrit. Mariette Bey parle du sistre d'or qui y était conservé dans le Saint des Saints. Le sistre était le mystérieux emblème de Vénus : il es sculpté partout dans le temple. Cet instrument sacré par excellence des Égyptiens jouait un grand rôle dans leur culte. Le grand privilège de le tenir était accordé à des Reines et des dames de haut rang étaient attachées au service de la divinité. Le sistre est un ruban d'or ou de bronze, recourbé en une longue boucle, et les deux extrémités, en se rejoignant, sont enserrées dans un manche ornementé. Le long de la barre d'or ou de bronze sont passés des anneaux qui se déplacent et sonnent, quand on agite l'instrument. Sur les côtés du manche étaient fréquemment sculptées les images d'Isis et de Nephthys, les déesses sœurs, représentant le commencement et la fin.

Le sheik Sélim est celui qui est devenu en odeur de sainteté sur la rive, il y a quelque trente ans, un peu au-dessous de [Haie ?]. Il passait les jours, tout nu, accroupi, la tête, - une touffe de cheveux jaunes - pen