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sur le ciel. Il y en a sous vitrines ; il y en a dans de petites cachettes percées dans le mur avec des portes de coffre-fort. Mais le vieux ne s'occupe plus de choses temporelles : il fait son salut selon Allah. Il a quelque 84 ans. En redescendant nous l'entrevoyons couché sur son lit dans un retrait sombre dont touts les volets sont clos. Il passe une partie de son temps à dormir et ne se réveille que pour faire ses prières. On lui apporte à manger là, et l'après-midi les pauvres le visitent comme en procession, lui baisant la main comme à un Checkh, comme à un Saint qu'il est déjà. Sa goubba s’élèvera sans doute un jour où es sa maison. Son unique fils est mort, et c'est son petit-fils qui s'occupe maintenant du commerce. Quand nous revenons, rencontres constantes de lourds Allemands aux allures triomphantes, faisant sonner leur jargon, et accompagnés de leurs épouses.

Nous prenons le café. Au-dessus de nous un vol d'éperviers fauves, à la pointe d'aile noire et qui vus en transparence dans le soleil, semblent en or. On dirait des oiseaux héraldiques tellement leur bec, leurs ailes, leur queue en aronde, sont merveilleusement dessinés. Quand ils planent, ils sont superbes. Frances a acheté la Mort de Philae ici, chez le juif des cartes postales, et j'ai commencé moi-même à le lire. C'est vraiment l'endroit. - Un femme arabe est venue ramasser des bouts de planches sur le ^ponton et me regarde de ses yeux toujours en se cachant la moitié de la figure. Remarqué hier que même les gamines