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une rue bordée de résidences européennes. Assiout est sur la rive gauche. (El Hamra = le rouge). Les urnes dans lesquelles les femmes viennent chercher l'eau, balâssa, au pluriel balâss. L'écluse est du côté de la ville. Au-dessus des arcades du barrage, il y a une route où nous voyons circuler des automobiles. Ville très importante, près de 50000 habitants. Des bateaux de pêche arrêté, en avant du barrage, avec leurs filets séchant suspendus à leurs vergues horizontales, en croix avec le mât. Nous attendons que le steamer touriste Arabia soit sorti de l'écluse avant d'y entrer. Des âniers passent au-dessus de nous sur la passerelle de fer, deux sur le même âne. Nous sommes ici dans une des capitales du Nil. - Des bateaux de pêche entrent avec nous dans l'écluse : les triangles, selon Saleh, sont de simples ornements. Un bateaux porte : ASI-530. Tous ont ainsi le nom de leur province, en lettres européennes et en lettres arabes, pas de nom. Celui-ci est de la province d'Asiout. Des noms analogues à ceux d'un biniou viennent à nous, dans l'écluse du haut des grands remparts de pierre, mais l'instrument est invisible. Les vergues des bateaux, series de gds anneaux noirs et blancs. Nos marins pavoisent l'avant du Serapis pour la circonstance : pavillon Cook, anglais, croix blanche sur rouge, croix rouge sur blanc, français tricolore. Le pavillon Américain flotte à l'avant depuis le départ, celui de l'Islam à l'arrière. - Le biniou, c'était, je crois bien, une longue flûte en roseau, très primitive dont un gamin jouait, à moitié mangé par les mouches, derrière le parapet. - Des acacias Lebbek avec leurs grandes gousses vert jaune, comme des gousses de feve