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le site est admirablement bien choisi.

On stoppa de nouveau rive gauche pr les canards, juste en face d'une ruine de temple quelconque sur l'autre rive, dans un creux entre 2 promontoires, une ancienne carrière, dit Saleh qui n'en sait du reste pas plus long sur la ruine. Les drogmans, au fond, auraient besoin de se renseigner plus amplement et il devrait y avoir pour eux un cours au Caire (11 heures).

[Sur la route que ns avons déjà parcourue, Murray signale, peu après Maghagha,un rocher dans le fleuve, près de la rive gauche, appelée Hagar-es-Salam ou "Pierre de Bon Voyage" parce que les marins prétendent qu'un voyage le long du Nil ne peut être prospère qu'après qu'on l'a passée. Ensuite c'est Sharona, rive droite et, à un mille au delà Kom el-Ahmar, le "mont Rouge" avec des briques brûlées provenant d'un ancien temple (à noter ce Kom, signifiant montagne et évoquant le Menez Hom). Sitta Mariam = madame Marie, la Vierge. Bakara dans le nom du monastère de Gebel-el-Teir, signifie poulie, à cause de celle par laquelle on hissait les voyageurs. Le monastère doit être sur le roc et non dans le village que j'ai vu. Les moines descendent parfois le roc à la nage, viennent demander l'aumône aux touristes qui passent (Murray écrivait ceci en 1878 "Le nom du couvent est Couvent de "Sitta-Mariam el-Adra" = Mme Marie la Vierge. On dit que tous les oiseaux de la contrée se rassemblent annuellement sur le Gebel et y laissent un des leurs qu'ils choisissent pour un an puis s'envolent vers l'Egypte, ne revenant que l'année d'après pour relever leur sentinelle et en mettre une autre à sa place. Makrizi, lui, a une autre version : ce sont tous les bukir-oiseaux qui se rassemblent le jour de la fête du saint, fourrent leur tête dans une crevasse du rocher et restent ainsi jusqu'à ce que l'un d'eux meure.]