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de fines et nerveuses jambes de bronze et les pieds nues naturellement avec les larges orteils de la race. Nous coupons l'eau jaune d'or, avivée de soleil, et bruissant en bourrelets vivants sur notre étrave.

Il y a des bateaux qui ont deux voiles, l'une sur l'avant. De petits ilots verts [recouverts] de roseaux sur notre droite ; à gauche une espèce de grève et la route derrière où l'on voit au loin passer des automobiles entre les acacias au feuillage épandu dont la route est plantée, comme celle des pyramides. Nous longeons de très près la rive gauche. Un village de boue couronné de qques palmiers. Sur la rive droite le grand rebord de pierre du désert arabique. Les grandes voiles blanches des barques derrière nous comme des flammes penchées d'un seul côté par me vent. Rive gauche, nous longeons maintenant une gde palmeraie de dattiers. Les acacias s'appellent acacias lebbak ou lebbek. Ns passons rive gauche devant un petit chantier de bateaux Bois de hauts palmiers à côté. Il souffle grand vent sur le Nil. Des moutons paissent le long de la grève.

La largeur de la vallée du Nil varie, parait-il, de 15 à 30 milles en Egypte. Ds le delta la plus large étendue est de 90 milles. Le nom du Caire en arabe, Masr-el-Kaherah, la Victorieuse, la cité des califes, de Salah-Eddin et des Mamelouks. Nous assistons sur la rive droite que nous longeons maintenant à un embarquement de pierres blanches que les hommes portent sur l'épaule. Le long de la haute pente depuis le train jusqu'aux bateaux. Un peu plus loin deux scieurs de long comme en Bretagne mais en turban blanc et en robes blanches. Le ciel se purge peu à peu