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du Nord, s'est écrié :

- Nice breeze !

Et ses narines noire se dilataient à la respirer, comme une haleine divine.

Enseigne, en face de l'hôtel : Pohoomull, oriental Jewellers. Généralement l'adresse en arabe sous l'adresse européenne. Mary revient ayant fait arranger le chapeau de son frère que je vais porter sur le Nil et qui avait naturellement besoin d'être rétréci. A tous les coins de rue, des conciliabules d'Egyptiens en robes multicolores et turbans blancs, tous grands parleurs et gds gesticulateurs. Devant l'hôtel il y a foule et qui tous nous offrent leurs services, spécialement le drogman Abdullah Moussa, qui tient à me remettre sa carte. La robe d'en-dessous s'appelle caftan et le manteau qui la recouvre gibba, et l'écharpe autour du cou, couffia, la ceinture, houzam.

Et nous voici à bord du Serapis, après avoir été qque temps à nous séparer du Scarab, amarré contre la rive, à cause d'un gust of wind, qui nous repoussait contre lui, nous avons fini par nous degager et maintenant nous voici voguant sur le beau large Nil dont nos aubes font bouillonner l'eau. Nous laissons à gauche le Caire, l'hôtel Sémiramis, la croupe rosée de Mokhattan dans le lointain, l'île verte où Moïse fut trouvé dans les roseaux, et nous arrivons au pont qu'il faut passer avant dix heures pour obtenir ouverture que notre bateau demande par un long coup de sifflet. Nous croisons un autre bateau Cook qui revient. Nos marins échangent un salut avec les siens. Comme lui nous portons à l'arrière le drapeau vert au croissant d'argent avec ses 3 etoiles, et maintenant ns franchissons