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45 Nous avons visité quatre ou cinq ateliers, tous semblables ou peu s'en faut : celui de M. Havard, après celui de M. Mauviel, puis celui de M. Sellier, appartenant à une des très vieilles familles de Villedieu. Ce qui a amené à Villedieu cette industrie des chaudronniers, c'est, parait-il, une commanderie de St Jean de Jérusalem qui avait été son siège. Les chevaliers installèrent dans la ville des ouvriers venus d'Orient pour fabriquer surtout des objets d'église, au dire de M. Sellier. Et ce fut là le commencement de l'art des batteurs de cuivre dans le pays. Ce serait à vérifier, mais c'est la réalité historique, au dire de M. Sellier. Influence de la poussière de cuivre sur les ouvriers. Nous en voyons passer un vieux, dans la rue, qui a des cheveux blancs légèrement verdis. Leurs dents aussi verdissent, paraît-il. Et M. Sellier nous confesse qu'il faut une acclimatation, que, dans les premiers temps, les jeunes ouvriers sont incommodés. Villedieu est aussi un centre de fonderie de cloches, mais cette industrie est aujourd'hui très restreinte et n'exige pas beaucoup d'ouvriers. Ce sont des paysans qui préparent les moules d'argile, ds lesquels on coule le bronze. - Plus le cuivre est martelé, plus il durcit : il en arrive