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136 splendide, grande flambée d'avant le couchant, qui avive les pelouses charmantes, à la française, et donne tout leur lustre aux corbeilles héraldiques des parterres. J'écris quelques lignes sur la table placée en plein air, dans la demi-lune d'une des tours. On domine de là toute la vallée où la rivière s'épand, les maisons en amphithéâtre de chaque côté, parmi les verdures vraiment vertes : le ciel est très beau, rayonnant, - et met une joie paisible sur cette riche demeure qui, - au contraire des maisons princières anglaises a, comme le fait remarquer Mme Gostling, - un caractère de home, respire l'intimité vraie, de façon lovely. Nous sortons par l'autre porte, en franchissant l'ex pont levis qui domine les douves transformées en parterres aux belles allées harmonieuses. Des officiers flânent comme chez eux - goûtant l'accueil qu'on leur fait dans ce beau décor. Comme ns regrimpons en ville, je fais rencontre de mon ancien étudiant, Macé, présentement réserviste, lequel me présente un M. Luma (?) félibre, devenu Breton d'adoption.