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134 du faux luxe criard, hurleur, du luxe casino et café concert du château de Combourg. Les meubles eux-mêmes simples et légers : une crédence, deux tables carrées, grande et petite, tout cela laissant son ampleur à la pièce où pénètrent les rayons du soleil déclinant, allumant la mosaïque du parquet. Un enfant s'échappe et vient courir à travers la pièce, sans doute le petit-fils. Au fond se dresse le Clisson équestre de Frémiet, en marbre, sur fond d'or, avec la silhouette du château de Josselin en bosse dans le bas. La devise de Clisson : "Je fais ce qui me plest". C'est une belle statuaire : mais j'aime mieux celle du tombeau, là-bas, du vrai Clisson couché près de sa dame. Des officiers visitent avec nous, hussards et biffins. Nous montons au Musée : il y a là tout un fouillis intéressant qu'il y aurait plaisir à détailler pièce à pièce. Les dons de l'Empereur d'Allemagne y figurent, entre autres une vue du Fort de Kiel. Et il y a la lorgnette dont se servit Napoléon à Austerlitz, - devant laquelle il va sans dire que mes amis Gostling, en bons Anglais qu'ils sont, stationnent dévotieusement ; il y a une autre lorgnette