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137 les femmes portaient une robe noire, un châle blanc et une cornette. — Le marié était en noir. Le lendemain, la mariée était tout de noir, le marié avait un costume plus simple, un pantalon de couleur quelconque. Au repas du lendemain, il y avait ts les proches parents et les amis, deux par chaque maison. Après le repas on dansait jusqu'au [illisible], vers quatre heures, les nouveaux mariés rentraient chez eux et là attendaient qu'on vînt leur dire au revoir, et on trinquait et mangeait encore. Les [dons?] nuptiaux à cette époque consistaient à acheter des viandes pour le repas (le samedi on s'unissait pour acheter des bêtes, une génisse, un bouvillon, [pas?] de veau, et on on envoyait cela à la [ferme?]), du beurre que l'on envoyait de toutes les maisons le jour du mariage puis de l'eau de vie et du lard, de chez les pennou bras deus ar barrez. — Le 3e jour il y avait un service pour les défunts au bourg, auquel étaient invités deux personnes de chaque maison. Après le service, tous ceux qui avaient assisté allaient dîner chez les mariés. On se quittait aussitôt après le repas. Pendant toute la noce, après chaque repas, on disait des prières (en breton), l'angelus, puis le deprofundis d'abord pour les proches parents de la nouv. mariée, puis pour ceux du nouv. marié, puis un deprofundis [illisible] pour tous ceux qui font partie de la réunion, et pour tous les morts qui, n'ayant plus de parents vivants, ne peuvent plus avoir de prières ici-bas (evit ar re pere n'ho deus mui kerent evit péd' evit ho). — Les trois jours de noces étaient le lundi, mardi, mercredi. Il n'y avait pas de repas [spécial?] pour les pauvres. Mais