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17 en habit de cour : il porte une croix de St Louis, semble-t-il, et une perruque.

Au moment où les Guyon ont abandonné la ferme, on a brûlé des livres, pendant deux jours, sur la motte des ruines.

Passé Coatarscorn, venus à la chapelle St Vincent, dans cette admirable et sinueuse vallée du Jaudy, en un petit bois, de l'autre côté du pont. Au-dessus de la porte un rétable avec deux anges à écussons, et un saint entre eux, sans doute St Vincent, à qui l'on vient pour les cochons. Sanctuaire très fréquenté. Le mari et la femme entre lesquels « il n'y a pas eu d'erreur » pendant une année apportent un petit cochon à St Vincent. Au dessus de l'autel, vieux tableau représentant l'adoration des Mages ou des bergers, très ancien, et, de chaque côté, à droite, un saint avec un livre, à gauche St Vincent en jeune prêtre, tête nue, une fleur à la main droite, un livre sous le bras gauche et un cochon à ses pieds. Sur l'autel, ds deux boites à verres, des reliques de toute espèce de saints (Saint Sergins... etc...)

Au-dessus de la chapelle, sur la hauteur qui la domine en promontoire, au bord d'une ancienne route abandonnée (où arriva une aventure à Mme Lucas) s'élève le manoir à demi ruiné de Lestrézec, avec sa tour d'angle démantelée, reste d'une plus ancienne résidence, et sa façade où se voit une porte renaissance. C'est évidemt à ce Lestrézec qu'a pensé Luzel, quand il a écrit son Henora Lestrézec.

St Jean de Tréwazan, en Prat (Tréwan, en breton), vieille chapelle gde comme une église