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vierge, et c'est pourquoi Lebeau eût été si heureux d'y poser victorieusement les pieds d'un Français.
Notes prises dans le Handbook to Iceland :
Reykjavik a une population d'environ 7000 âmes. Elle est agréablement (pleasantly) située sur le rivage d'une baie peu profonde au nord d'un promontoire. Vue d'un vaisseau dans le port, la ville a plutôt une gentille apparence coloniale, avec ses boutiques de bois peintes en blanc autour de la courbe du rivage, avec ses petites jetées de bois s'étendant très avant à l'intérieur du port. Et quand on aborde, on trouve que la métropole islandaise n'est nullement la ville sale, désagréable à l'odorat, qui a été représentée parfois ; car les rues sont larges, et proprement tenues et le séchage du poisson est surtout relégué sur le rivage. Les principaux bâtiments dont aucun ne peut se vanter d'une beauté architecturale, sont la Cathédrale, le Sénat, le Collège, l'Hopital, le palais du Gouvernement, le Musée des Antiquités, et la Bibliothèque. Près de la cathédrale, au centre de la ville, est une pelouse de gazon sur laquelle s'élève un monument à Albert Thorvaldsen, le grand sculpteur qui descendait de parents islandais et naquit en mer, entre l'Islande et le Danemark. A peu de distance de là, sur le derrière (rear) de la ville, à l'ouest du tarn ([blanc]) est un cimetière proprement entretenu.
Sur la hauteur, à l'est, à peu de distance de la ville, est