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instituteur à Paris, qui a sa maison sur la hauteur, fait son entrée et tout de suite Mme de Coëtlogon le prend sur ses genoux et se met à le dorloter. Une petite fille en haillons entre également. Elle est paraît-il, l'enfant des êtres les plus laids qui soient dans le quartier. Mlle de Coëtlogon lui donne rendez-vous pour le bain : elle habitue toute cette petite humanité malpropre à se rafraîchir dans l'eau salutaire de la mer. Surviennent Henri et un voisin du nom de Guillou qui viennent d'aller proposer du lin aux moulins du Guindy. On leur a offert 130 F. des 500 Kgr. C'est un prix à peu près rémunérateur. Ce Guillou est un bonhomme jovial. Le maire de Plougrescant, Roquefeuil, lui en veut de fréquenter les Coëtlogon, mais, observe-t-il, personne ne peut l'empêcher de fréquenter lec'h venn arri mad. Il a beaucoup d'humour paysan, sait le français, mais s'obstine à parler breton, malgré les supplications de Melle Tesnière qui voudrait comprendre ce qu'il dit. Il a, paraît-il, des jeunes filles délicieusement jolies.

— Ya, ha labouront a reont ié, dit-il drôlement.

— Re marteze, observe Mme de Coetlogon.

— Oh ! fait-il, na réont nemet velton ma unan. Me meus labouret pad ma buhe.

Après que l'on a pris le café, nous partons