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houarn bras, que l'on encastrait dans une sorte de maçonnerie et qui ne bougeait jamais de là : c'était dans cette marmite que l'on cuisait la nourriture des bêtes. Il y avait de plus eur forc'h tan (une fourche pour faire du feu) pour prendre le bois et surtout l'ajonc. Il n'y avait pas de soufflets. On soufflait avec la bouche, celui qui avait de bons poumons. Pour allumer le feu, il y avait une pierre à feu que l'on allait prendre à la grève où l'on trouve des silex épais. Il y avait un vieux, Fanch Coz, de son vrai nom Fanch an Horset, de Creih Morvan qui vendait des silex : il allait les tailler à la grève et ensuite courait le pays, avec des sacs de ces pierres (il était réputé pour sa force) qu'il allait vendre jusque dans les parages de Guingamp. Son juron était Daro min Doué. Il les taillait proprement et les vendait jusqu'à 2 et 3 sous l'un. On « tirait du feu » de ces pierres avec eun dirinn, un briquet d'acier et un morceau de tont, (de l'amadou). On avait alors des allumettes d'écorce (allumettes scloss) que l'on faisait avec des tigettes de chanvre sec enduites aux deux bouts de soufre. Chacun fabriquait ces allumettes lui-même. Touchées par [illisible] enflammé, elles prenaient feu. Ceux qui n'avaient pas tout ces ustensiles allaient chercher du feu dans des maisons dont les cheminées fumaient, avec un vieux