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forme. Le jour d'une noce, on faisait en sorte de défoncer le lit, pour faire une farce aux nouveaux mariés, car les grosses branches qui faisaient le fond du lit reposaient sur des fourches de bois plantées en terre : il suffisait de faire une entaille profonde dans ces supports pour que sous le poids des nouveaux mariés le lit s'écroulât.

De chaque côté de la table il y avait des bancs. Les dressoirs, quand il y en avait, ce qui était rare, s'appelaient eur verrier. En ce temps là, quand il y avait gwadigennou qque part, on les apportait dans un vase d'argile sur la table et l'on n'avait que des cuillers de bois pour les manger.

Au coin gauche de l'âtre, il y avait un Ki [bougi?] (chien de [fongie?]) : c'était une espèce de tige de bois plantée dans un rond de bois pour la faire tenir debout, et que garnissait ds le haut eur waskl, une pince de fer pour tenir la chandelle. Qqfois la Waskl était fixée au mur, entre deux pierres. C'était elle qui tenait le golo roussin ou golo lutic. Du même côté de l'âtre était attaché le chipot holen, en bois, ou bien il était simplement posé sur l'âtre, et l'on pouvait s'y asseoir pour se chauffer. « Et ê [Luduen?] war he chipotholen » disait-on de celui qui [recherchait?] cette place. C'était dans ce vase en bois à couvercle mobile qu'était le sel : il pouvait contenir 5 à 6 livres. Il y avait ensuite le trépied, puis la grande marmite, ar pot-