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8 qui s'effectuait régulièrement depuis déjà longtemps. Dès la découverte du Grand-Banc, vers 1497, la pêche s'organisa et prit immédiatement en Bretagne un caractère de régularité. En 1510, les marins de Dahouet pêchaient à Terre-Neuve, et, au retour, portaient leurs molues à vendre à Rouen. Dès juin 1519, on séchait la morue au Sillon (comme il s'est fait longtemps après. Le voyage de Terre-Neuve répété souvent par Cartier lui-même dut précéder sa première entreprise au-delà du Détroit de Belle- Isle. Quoiqu'il en soit, lorsque le « Capitaine » s'occupa de former les équipages de sa 1ère expédit., il dut lutter contre l'hostilité de ses concitoyens entravés ds leurs armements pr Terre-Neuve par l'enrôlement des marins dont il avait besoin... « Les bourgeois et marchands de cette ville tâchant d'empêcher ladite navigation, taichant aussi à emmener et conduire plusieurs navires de cette ville aux dites parties de Terre-Neuve pour leur profit particulier, ont caché et fait cacher les dits maîtres de navires, maîtres mariniers et compagnons de mer ». Cartier dut s'adresser à la justice pour faire lever cet obstacle. Il obtint en mars 1534 une défense de former les équipages de Terre-Neuve avant qu'il eût fait son prélèvement. Les intérêts de la pêche lui étaient familiers, car il ne manque pas au cours de son expédition de signaler les gds bancs de morue qu'il lui arrive de rencontrer.

Puis dans le « Bref récit et succincte narration de la navigation faite en MDXXXV et MDXXXVI par le capitaine Jacques Cartier « (édit D'Avezac) » Introduction : « les côtes derrières lesquelles s'étendaient les parages explorés pr la p[ere] fois par le célèbre Malouin, avaient dès longtemps été reconnues... Les enfants