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De Transcrire
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détourné vendredi de mon itinéraire pour essayer de vous rencontrer. Ce n'est point croyez- le que j'eusse quelque service à demander à un inconnu portant mon nom. Seul fils du Comte Emmanuel, l'ex-préfet qui vous obtint je crois une pension, recueilli(t) longtemps chez Mme votre tante Colvert (?) devenue Mme Gargam, et votre cousin Henri qui lui doit toute sa carrière, je suis avec mon cousin le Marquis Olivier (Alain étant mort en 1893) le seul survivant des Coëtlogon de la grande branche aînée. De la jeune génération il y a trois mâles : 2 fils d'Alain, orphelins riches, et un fils à moi qui est en bonne position pour l'avenir. Ces jeunes rejetons ont 16, 13 et 5 ans et, vu leur fortune personn(elle) n'attendent rien de personne.

"Il est une autre branche Coëtlogon. C'est la branche anglaise. Elle aussi est en haute situation. Un des fils, général, était à Karthoum (sic) qu'il commandait avant le massacre de Gordon. Quoique nullement parent selon la formule légal, puisque nous sommes sans alliances avec eux depuis 1842, je les vois avec plaisir à chacun de mes voyages en Angleterre, parce que, ayant droit au nom, ils sont de la grande famille des Coëtlogon.

"Reste encore votre branche qui porte aussi le nom dans notre berceau de famille, la terre de Bretagne qui a fourni à la France tant d'illustre(ations ?)

"Depuis plus de deux siècles, notre branche aînée est sans alliances avec elle, et si nous sommes point (sic) cousins légaux avec elle, nous n'en traitons pas moins en cousins tous