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De Transcrire
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246 énormes : on faisait plein l'un d'eux de lijou (birwi dour war ludu lann) toutes les semaines. On le nettoyait ensuite et deux femmes frottaient le linge, en employant le moins possible de savon ; faisant du feu tout le jour sous le chaudron. Mais au mois de mai grande buée dans la maison de buée (an ti couë). Il y avait une immense cuve dans laquelle on mettait le linge et sur ce linge on versait des lijou toute la nuit : dans un chaudron on entretenait de l'eau bouillante. Grand feu de fagot et de bois. Il y avait dans ces occasions là [haderan ?], du fricot, du vin. Le lendemain matin, le chariot allait porter le linge à étendre sur le pré sur la lande. On tirait à la courte paille pour savoir qui irait diffreta (étirer) le linge avec la maîtresse de maison : après cette opération sans cesse répétée, le linge était comme s'il avait été repassé. Pendant qu'on "couvrait la haie" les garçons venaient passer la nuit auprès des femmes, chanter, manger, boire.

Ewan Derrien hag he vewel A zo êt d'ar foar da Vré. Me ho ped Otro Bruno Da dond duman da vale.

Bruno, de Tréguier, celui qui se jeta à bas du haut des garrides de l'église : c'était