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De Transcrire
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245 allaient sept huit de chaque village vendre leurs cheveux ensemble. Qqfois les marchands battaient la campagne : alors on leur vendait plus cher : celles qui ne voulaient pas d'argent avaient à la place des mouchoirs de laine, des tabliers. Ils coupaient les cheveux eux-mêmes, tondant la tête rase jusqu'à les écorcher. On se mettaient de la bourre de papier pour remplacer les cheveux absents. On leur laissait toutefois deux tresses de cheveux sur le devant, de façon à ce qu'elles n'eussent pas l'air de les avoir coupés. Le marchand leur recommandait de laver leur tête avec de l'eau d'ortie (dour linad), « hac ha po blew vrao a dru ». Les marchands essayaient de tromper en fournissant de la mauvaise marchandise, coton au lieu de laine. Il n'y a pas dix ans, un marchand a encore demandé ses cheveux gris à Marie-Cinthe.

- Me m'oa blew fin ! dit-elle en s'admirant au miroir de son passé.

Redek ar c'houéo. Marie-Cinthe y a été, à ces buées qu'on ne faisait qu'une fois l'an, au mois de mai. On lavait toutes les semaines, mais on ne bouillait que tous les ans. Elles étaient quatre à redek ar c'houe. Dans un [gd ?] ménage on donnait un carré de savon de 3 livres à chaque personne pour faire l'année. Il y avait alors des chaudrons de cuivre