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Allo ta, merc'h iaouanc demeuz a galon vad, Avanset ho pajo ha et beteg ho tad Ha reit d'ehan tri [?] deuz a greiz ho calon Pa neuz accordet d'ac'h ho penediction.
Me a zo ama diesset Ewit diski an hent d'an den a eured Conge a re zo maro goulen
hag et beteg ar vamm a neveuz ho caned Al lez deus he feutrin hi deveus d'ac'h roët
Il tenait le fond de son chapeau contre son giron en débitant ce compliment. Après qu'il avait donné de l'eau bénite ensuite à l'autre "conduer" et à sa propre condueres, il parlait des morts et l'on disait un pater et un De profundis, à genoux, avant de sortir de la maison. Puis le conduer et la jeune femme prenaient la tête du cortège. Sur le chemin, les amis du jeune homme ou les jaloux tendaient des ronces à travers la route. La jeune femme, en sortant de l'église, rabattait son capuchon et quittait sa mante, que le jeune marié prenait sur son bras. En ce temps là les fiançailles duraient jusqu'à sept ans. La noce avait lieu à l'auberge, deux francs par tête. Le menu se composait de riz, de bouilli, et de ragoût. Comme dessert, chacun un craquelin de deux liards. En ce temps-là il n'y avait personne de soûl aux noces. On ne buvait pas de café. Marie-Cinthe avait 28 ou 29 ans, avant