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167 leurs dévotions dans la chapelle, recevaient jusqu'à des pourboires de 3 francs. A Saint Gildas il n'y avait que des sauvages, habitant des logettes faites avec des pierres et de la terre. Il y avait jusqu’à plus de trente de ces logettes. Marie-Cinthe en a encore vu les ruines. On disait que c'étaient des sauvages ou des gens qui travaillaient la morue. Marie-Cinthe a vu le temps où il n'y avait à Saint-Gildas que ces ruines et la chapelle avec son oratoire. Elle avait quatorze ans quand les édifices actuels furent construits. Il n'y avait alors à Saint- Gildas que lande et rochers.

Le Guerlouch. - A la croix de Guerlouch il y a des traces de jardins emmurés. Il y avait un duc, très riche, qu'on appelait le duc de Kerlorc'h à qui appartenaient Penvénan, [Combez ?], Plougrescant (Koneri). Il y a là une fontaine admirable. "Il y a dû y avoir un château ici", se disait Marie Cinthe.

L'instituteur de Penvénan était Job [Urvry ?]. Il allait boire de l'eau de vie et laissait un de ses élèves faire la classe à sa place ; il se glissait dehors en attachant un drap à la fenêtre, car Fanchon sa femme le [veillait ?] de près. Il était pauvre comme Job, c'est le cas de dire : cependant il a fait deux fils prêtres. La maison d'école était à Poulpiquet, dans une chaumière : il attachait le drap à la lucarne du grenier, en faisant semblant d'avoir besoin là-haut. Fanchon tenait toute espèce de commerce et le tabac. Il avait