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au Marchallac'h dans la haute ville, un lieu découvert, dominant la vallée du Jarlot, avec vue sur le bois d'amour et l'ancien château de Morlaix d'autre part. Là se creuse un ancien emplacement de maison, resté vide, où s'élevait la salle de Toussaint. Il y avait une auberge toujours à côté de la salle : ainsi l'imprimerie Chevalier était auberge. Celle de Toussaint était tenue par des [Bizieu ?]. La salle pouvait contenir dans les 3 à 400 ; - 3° La salle de la Renaissance qui fut faite pour celle de Toussaint qui fut brûlée en 54, vers février ou mars. Cette salle Renaissance sert aujourd'hui de salle des ventes. Elle est située au premier au-dessus d'une écurie. Ses fenêtres ouvrent sur la place du Dosseu, avec vue sur le Jarlot qui en cet endroit est à ciel ouvert, jusque à sec dans un lit de roche, et traînant des épluchures dans son eau maigre : il s'engouffre là sous une première voûte puis un autre bras file derrière des maisons moyenâgeuses et disparaît dans une sorte de [illisible] souterrain aussi. La salle de la Renaissance est à gauche de la place à l'endroit où elle s'étrangle en montant pour devenir la venelle des archers qui mène à la rue Basse : laquelle ensuite mène vers Saint-Mathieu, puis plus haut sur le Marchallac'h.
Location : on donnait un quart de la représentation à la personne qui louait la salle ; on lui payait en outre l'éclairage qui consistait en quinquets, appliqués aux murs. Le souffleur avait un quinquet spécial pour lui contre une des coulisses. De plus on donnait