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201 Nag ewit dont d'he c'hommerret Pa oa an archerien he [c'hamani?]
Credet a oa glac'har en ti Ha p'oa o vont emes an ti
Oa he lez vugale en fons an dour O hervel ho mamm d'ho zicour
O hervel ho mamm dont dawithè Rac prest oant da goll ho buhe.
(Marguerite Grenès) (originaire de Saint-Quay)
25 septembre. Venu l'après-midi du Vieux-Marché à la chapelle des Sept-Saints, côtoyé par la route en corniche un admirable ravin boisé, puis toujours sous les branches des coudriers des noisetiers, suivi le petit chemin vicinal qui mène aux Sept-Saints. C'est une espèce de village, autour d'un grand placître vert et rocheux, dominant une crête d'où la pente s'abaisse insensiblement, toute peuplée de fermes et boisée, vers la toute belle vallée du Léguer. Un enclos de pierres de taille entoure la chapelle et deux échaliers placés de chaque côté d'un pilier central y donne accès. A l'intérieur du mur de cloture règne tout le long un banc de pierre sans doute pour permettre de s'asseoir aux pèlerins et aux pardonneurs. L'enclos est planté de chênes et de châtaigniers. La chapelle est en forme de croix : à la jonction des deux branches le toit est surmonté d'une espèce de clocheton couvert en ardoises. Le clocher ouest est tout à [croquis du clocheton en marge] fait élégant. On le voit de loin pointant dans la verdure. Il y a deux garrides successives surmontées d'une flèche de granit massif. La principale entrée de l'enclos fait face à ce clocher. Cette entrée est formée de deux piliers massifs avec des gonds sculptés en pierre. Au-dessus du portail ouest qui n'a pas grand caractère, on lit : le 22 juillet 1703. L'intérieur est tout à fait curieux et je crois unique. Les deux transepts ont leur sol surélevé. On y monte de chaque côté par quatre hautes marches de pierre.