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refaisait pour les incrédules le miracle de la veille, en naviguant vers la terre, dans son auge. (Laur Mainguy - Port Blanc)

On avait l'habitude - aujourd'hui reprise - d'envoyer la tête de saint Gonéry, dans son reliquaire, voir sa mère à Loaven, le jour du pardon de l'île. Une année, on manqua à l'usage.

Alors se déchaîna sur Plougrescant une peste épouvantable. On se mit à prier saint Gonéry.

Une nuit, sur la grande porte (an or dâl) de l'église du saint, on lut cette inscription en lettres de feu. - Envoyez-moi voir ma mère, sinon la peste ne cessera point. On le conduisit. La peste cessa. D'ailleurs, une autre année, comme on avait encore manqué, on le vit s'acheminer lui-même vers la grève, désamarrer une barque du port, et se rendre en personne à l'île. (Marie-Yvonne Mainguy)

Un proverbe : [Ar sent tost n'vent ket enoret ?]

Dans la paroisse de Tréméven, dans le canton de Lanvollon, se trouve Saint-Meven, en breton Sant Min. On y va pour Arwez Radegonda, mais une vieille me disait " cet arwez est mal nommé. Priez saint Min et non pas Radegonda." Le saint dans la chapelle a les manches retroussées sur ses bras et l'on voit sur ses bras des squames (scant) comme sur les poissons qu'on appelle groac'hed (vieilles). Il avait cette maladie squameuse qu'ont aussi beaucoup de gens. Ces squames sont sensibles comme des brûlures. Ceux qui en sont atteints vont prier sant Min.