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le quêteur a donné un billet au prêtre qui disait la messe et le recteur à prié pour une personne qui avait donné une chemise à la sainte Vierge. Et le dimanche suivant, le recteur a prié pour une personne qui, elle, avait donné un paletot à saint Joseph.

(La personne qui avait apporté la chemise l'avait gardé sous elle, sus sa chaise, en attendant le passage des quêteurs)

(Even-Plougrescant)

17 août. Saint Guennolé. Le pardon a lieu le 1er dimanche de septembre. La chapelle actuelle date tout au plus d'une trentaine d'années ; l'ancien sanctuaire passe pour avoir été assez remarquable. Jadis, c'était un pèlerinage très fréquenté. On y venait la veille du pardon et la chapelle restait ouverte toute la nuit, comme dans les pardons finistériens. On conduit à Saint Guennolé les enfants qui ne marchent pas encore. Ils viennent trois fois demander la marche et on leur fait faire trois fois le tour de la chapelle à chaque fois, puis on allume un cierge devant le saint.

Auprès de Roc'h-Vran, il y a une roche où l'on voit dit-on la trace d'un fer à cheval qui était dit-on du cheval de saint Guennolé, fuyant avec Gralon la ville de Keris submergée et dans les mauvais temps on entend la sirène. Dans la même roche on voit la place où saint Guennolé s'assit, e l'on y voit aussi, dit-on, les marques d'un chariot.

On lave les enfants dans la fontaine du saint qui est au bas du village.

Les femmes qui n'ont pas d'enfants viennent aussi trouver le saint.

Le lundi est le jour du saint. On vient trois lundis de suite.

On lui fait toute espèce d'offrandes : N'ê ket glorius. Contant ve deuz ar pez vê roët d'ezhan.