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des trois lundis et des trois vendredis. - On dessèche aussi la fontaine qui est abondante. En breton, l'on dit : Sant Guenal (Guenaël).
Kerlaz. - Un porche d'entrée au cimetière, avec deux vieux saints mutilés dans des niches. Un clocher remarquable comme sveltesse et élégance, un clocheton. Le tympan du porche latéral sud porte la date de 1516. Une ancienne représentation d'éléphant à droite du porche. Inscription en lettres gothiques à gauche à l'intérieur du porche. A l'intérieur, inscriptions tombales de prêtres : Joseph Billoua, 1679, et Jean Tébot, 1731. Dans le transept droit, statue de saint Even, en moine, avec robe noire, à capuce, bordée d'or. A gauche, un saint Sébastien sans flèches, sur un socle en pierre de 1569. Notre Dame de Kerlaz, avec fraise à la Henri II, type des dames du temps, même corsage de robe, le Jésus avec couronne en tête. En face, dans une niche semblable, un évêque, de taille humaine, avec mitre, ornements d'or et crosse, bénissant. Au bas, un nom : Tymen. Frises en bois, curieuses, à droite, et à gauche du chœur, dans les transepts. Écusson avec mains et cœur. Deux saints [terminent] à droite et à gauche.
Dans un coin, un merveilleux saint Hervé, en pierre jadis polychromée, la tête enveloppée du capuchon, la gauche tenant un bâton, la droite appuyée sur l'épaule d'un jeune paysan, costume d'autrefois (sorte de béret, cotte avec crevés et bouillons, des bottes). Le paysan, de sa gauche, tient un bœuf ou un loup en laisse par une corde, dans sa droite un fouet. La figure du saint à grande barbe est d'une admirable placidité majestueuse et naïve.
Clocher à l'extérieur de 1680 avec nom de : Lucas.
Le piédestal du calvaire : Hiérosme Le Caro