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21.4.80
Cette nuit à 1 heure et demie le vent s'est arrêté avec une soudaineté telle que je suis restée aux aguets pendant quelques minutes dans l'attente de quelque chose. Mais rien un silence épais et presque angoissant après le vacarme devenu familier de ces deux jours.
J'ai dû m'endormir très vite car j'ai tout oublié sans cette émergence aigüe de conscience semblable à un signal d'alerte.
Ce matin le mistral souffle à nouveau avec une vigueur splendide.
C'est un temps qui m'incite davantage au dialogue avec les choses qu'avec les gens et je vais explorer l'ouest des Embiers que je ne connais pas encore. C'est aussi leur partie la plus ouverte au vent qui [illisible] modelés.
De là à penser que je vois l'île sous son vrai jour...