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De Transcrire
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soir Le vent souffle de plus en plus fort, la mer par paquets balaye la jetée. J'ai téléphoné les pieds dans l'eau depuis la cabine située sur le port !

Les fenêtres battents, les portes grincent, le lampadaire du quai, mal assuré sur son pied unique, prodigue une lumiére ballottante. Les bateaux alignés contre la jetée surgissent et disparaissent à une vue au rythme saccadé du gros poumon qui les supporte. La mer halète ici. Je sais, pour l'avoir vue libre cet après midi à la Fosse, que ce qui bat ici n'est que le prolongement soumis de ce grand souffle.

La Fosse on y descend depuis la Lèque par un chemin étroit, pentu et sinueux taillé à travers les buissons [d'Agélas ?], de ronces, de genêts.. et creusé dans la roche sur l'essentiel de son parcours. Chemin griffu et difficile qui ne laisse à mon regard d'autre possibilité que de fixer le bout de mes pieds, précieux appendice qui demande une surveillance étroite à qui veut connai