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Dès notre arrivée après avoir éclaté un pneu, nous montons la tente. Passage de piste très mauvais pierres coupantes aigues. Cherchons du bois avec Brahim Lassakeur venu nous aider. On se chauffe de l'eau pour boire un lait chaud. Coucher à 19h30 B. arrive à 2h du matin avec Madani instructeur arabisant qui dort dans l'auto en se gelant sous une mince couverture. Madani peu sociable et ombrageux appelé "géométrie variable" par ses collègues. Jeudi 14 mars Dormons... 7h30. Lever lait réparations de 3 chambres à air. B. a percé encore 2 fois en faisant l'aller retour sur In Amguel Trainage au cable difficile. J'arrache les tôles du chassie à l'arrière. Finalement j'aménage un système plus solide avec morceaux de bois. Retour à 10h30 à Idelès. Mangeons repas de baptême chez Sidi qui a eut une petite fille prénommée Zahra. L'après-midi je travaille un peu.Les femmes réunies chez Sidi me font dire qu'elles sont prêtes à se faire photographier. J'arrive avec une chaise et la porte blanche comme fond. Certains hommes sont là assis par terre. Je salue, ils me répondent mollement. Je photographie durant 1h1/2 une quarantaine de femmes lorsque Idda et Khamou interviennent pour me demander qui m'avait donné la permission de photographier les femmes. je leur dit que c'était les femmes elles-mêmes et qu'eux-mêmes les hommes savaient ce que je faisais. Ils s'en prennent aux femmes et en particulier à Tkheirat qui est en somme l'organisatrice de cette réunion. car il existe une union des femmes et Theirat en est la vice-présidente. C'est dans cette formation que Tkeirat s'est permis de proposer aux femmes de se faire prendre en photo pour avoir des identités. Contrarié par cet incident je m'en vais bien que Khamou me dise qu'ils n'ont rien contre moi