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Sangaré pars avec les jeunes dans la nuit, je reviens après les avoir accompagné avec M. Sow me couche raisonnablement. On m'a cependant préparé une fille si j'y tenais, une fille payante ; mais j'ai refusé.

Dimanche 31 déc. C'est ce matin que j'ai décidé de partir malgré le grand attachement que j'ai pour cette maison et ses habitants. J'y suis comme chez moi, je fais un tour du marché et des vues seul ss Sangaré qui aurait tendance à me surveiller un peu même. Je filme et photographie à loisir. Personne ne m'ennuie. Je préviens le guinéen qui m'a demandé de partir qu'il se fasse apposer son visa de police. Je cherche Sangaré qui a amené son mouton sur le remorqueur avec son lit. Ça nous fera cela en moins à transporter. Nous mangeons un excellent ragoût de poulet avec sauce comme du civet et du riz. Le guinéen se joint à nous. Démarrons à 11h45. je quitte Gao avec regret. Keita et ses camarades font bal ce soir, ils ont un très bon orchestre, et m'y invitent. Ce sont surtout des enseignants qui viennent au bal place de 300, 500 et 750 fr maximum, une bière 250 fr. Il y a qq. filles et jeunes qui ne sont pas enseignants mais peu les parents ne veulent pas laisser sortir les filles, ça ne les empêche pas de faire l'amour quand elles en ont envie. Keita me dit Mopti est la ville la plus pourrie du Mali après c'est Kaye et Gao. Cept les apparences sont sauves. Rien de visible à Gao et cependant il est possible de coucher avec n'importe quelle fille. Marchons bien jusqu'à Bourem 95 km où nous sommes à 13h30. Arrêtons chez les instit, thé achetons lait. Ambiance très sympa. Laissons Sangaré très heureux de son voyage avec moi. C'est vraiment un type marrant mais que j'aurai du mal à supporter longtemps tendance au snobisme, jouant un peu les intellectuels et tendance à se faire servir par ceux qui le prennent au sérieux.